16 avril 2024

NON : effet boomerang du 21 avril 2002,3 ans après

Resultat=Non

Is the « non » the revolution reloaded ?

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Au moins ça fera de quoi animer les causeries de la machine à café, au mieux ça va secouer le cocotier.

10 réflexions sur « NON : effet boomerang du 21 avril 2002,3 ans après »

  1. dixit JM:
    « au mieux ça va secouer le cocotier. » en tout cas on n’aura pas un crash de la France tels que les partisans du OUI l’avaient prédit. Ce n’est pas parce que la France a dit non, que plus aucun pays ne voudra travailler avec elle.

    En tout cas, bien que libéral, j’ai voté NON car actuellement, l’europe telle qu’elle est ne peut continuer comme tel.
    Militons pour que les taux de la BCE baissent, ça va soulager la France et l’allemagne, qui en ont besoin. Mais il est vrai que ce n’est pas bien pour les pays pauvres de l’europe, qui ont un bonne croissance.
    L’europe nous coule, on donne 17 Milliars d’euros par an, on en récupère 15, principalement pour la pacs. Et la grèce qui ne donne presque rien récupère 500 euros / habitant / an.

    Les prochains jours sont a suivre.

    thomas.

  2. C’était écrit d’avance. Au moins, contrairement à l’année dernière, il y a eu un véritable électrochoc que je considère comme salutaire. Cela ne veut pas dire que je sois content que le non ait gagné mais il fallait faire comprendre aux politiques de tous bords que le mandat qu’on leur confie n’est pas un chèque en blanc qu’ils peuvent remplir à loisir. La France est malade de beaucoup de choses (voir ton sujet sur Lycos, par exemple) et les hommes politiques jouent aux autistes. Faut-il en arriver à prendre les armes pour leur faire comprendre les choses? C’est une solution extrême, mais il faut croire que l’être humain ou mieux, l’homme politique, ne reconnaît qu’il y a un problème que quand les électeurs le lui ont fait bien comprendre. Et hier, ce fut le cas.

  3. Francisco,

    En espérant que cet lectrochoc soit suivi d’actions positives. Car ils n’a pas d’autre vote avant 2007 si je ne me trompe.

  4. La désignation de Dominique de Villepin comme premier-ministre et le discours de Chirac hier soir à la télévision montrent que celui qui est sensé distribuer les cartes n’a rien compris. Si l’un des enseignements du vote de dimanche est le rejet des projets pondus par des élites (la fameuse technostructure que Chirac dénonçait en 1995), pourquoi prendre l’archétype même de ce que la France sait produire de mieux comme élite? C’est vrai que les prochaines élections ne sont que dans deux ans mais pour bien connaître ce pays, on n’a qu’un an devant nous avant que les différents candidats se mettent en ordre de bataille pour les prochaines échéances. Et que va-t-on pouvoir faire en un an pour « s »attaquer à l’emploi »? Sachant que le gouvernement est nommé à la veille des grandes vacances, on ne verra rien avant septembre.

    Si l’on prend le cas de l’Angleterre, que je n’érige pas forcément en modèle, il a fallu une bonne dizaine d’années de gouvernements de Thatcher et Major pour en arriver à une situation où Tony Blair puisse surfer sur la vague. Les réformes, aussi impopulaires qu’elles furent, n’ont pas été faites par Tony Blair mais par les conservateurs avant lui. Et c’est quand les conservateurs eurent bien usé la corde qu’ils sont tombés et que maintenant, ils ont du mal à se relever.

  5. Je suis tout de meme tres vert car je n’ai malheureusement pas vote (la procuration etait un peu compliquee, couillon que je suis), je ne comprend pas que l’on puisse faire le deuil du federalisme europeen, j’espere que les meubles pourrons etre sauves (une demission de chirac aurait aide ! )

    Ce nihilisme (pour de mauvaises raisons) me gonfle, il est si profond que meme la famille Sarko president (mon souhait) ne pourrait sans doute rien faire, alors biensur je n’attend rien du lyrique Villepin.

    Thom
    Les problemes francais sont bien au dela d’un taux de change (qui va seulement fluctuer quelques jours, prend des call sur euros ;-) ) ou d’interet (deja bas), je prefere de loin l’independance non democratique de la BCE a sa soumission nos politiciens demago/incompetents.

    Je ne suis pas sur qu’il soit encore possible de faire une injection douce de pragmastisme et la culture economique de base, il va sans doute falloir passer par la methode forte : flat tax, et Thatcherisation. bonne chance au couillu qui osera ;-)

    je viens de lire qu’il y a deja greve a la SNCF ! dingue.

    Quand je pense qu’ici (Australie) ils sont passe de 12% de chomage en 94, en deprime a un plein emploi (en fait tellement plein emploi que la croissance est freinee par manque de main d’oeuvre !!!) et optimisme delirant, et ce par de pur pragmatisme, cela laisse reveur.

    bon, je croise les doigts pour avoir le passport Australien dans 3 ans ;-)

    Damien

  6. Vous croyez vraiment que nos problèmes sont liés aux taux d’intérêts, à la tva, à la réduction du train de vie de l’état ? de mon avis notre pays souffre d’un problème de confiance. Je prends un exemple simple : on veut tous des écrans LCD sur nos bureaux. On sait inventer le LCD, on sait inventer les protocoles, on sait faire des voitures avec les robots et les usines pour les construire. Pourquoi ne peut-il pas y avoir d’usines à écrans LCD à prix compétitifs en France ? J’ai l’impression que tout le monde conçoit que notre économie est un jeu de mikado et que si on touche quelque chose tout va s’écrouler.

    De Villepin je n’ai retenu que ça : « Il faut donner la possibilité à ceux qui veulent entreprendre et qui doivent pouvoir apporter leur énergie au service de notre pays ». Rafarin avait voulu jouer cette carte, a sorti le concept de Sarl à 1 euro. Il va falloir faire mieux. Qui veut participer à une lettre ouverte sur ce sujet précis ?

  7. Je suis d’accord pour participer à une lettre ouverte sur ce sujet pécis. La SARL à 1 euro c’est bien, mais la banque te suit-elle quand tu vas la voir avec 1€ dans ton capital? C’est tout un état d’esprit qu’il faut changer. Si par exemple le CDI saute (puisqu’on veut toucher au code du travail), quelles garanties pourra-t-on offrir à sa banque si l’on veut un prêt? Ce qui a disparu, dans notre société, c’est la notion de Risque. Personne ne veut se mouiller, les hommes politiques en premier. Donc personne ne prend d’initiative. Dans le Parisien d’hier, je lisais les propos d’un entrepreneur qui disait que l’échec faisait partie intégrante du parcours d’un entrepreneur. Une banque comprend-elle cela? Non! C’est comme quand on veut réorienter sa carrière à 36 ans après 10 passés dans un métier. C’est impossible à priori car « on n’a pas l’expérience dans le domaine concerné ». Et l’envie de réussir dans tout cela? Personne n’y pense et donc, c’est comme cela que beaucoup de personnes passent un certain nombre d’années au chômage (ce n’est pas la seule raison, je le concède).

  8. Règle numéro une aprise à l’école : oublier la banque. La banque n’est pas une source de financement en remplacement d’un premier financement. La banque reste une banque. Il est tout à fait possible de créer une société avec 1 euro de capital, mais cela ne veut pas dire fonctionner avec 1 euro. Le problème qui est perçu avec les banques (qui n’est pas tellement un) est en fait un garde fou, un peu comme le refus d’un banquier de dépasser des seuils d’endettement alors que des prêteurs ne vont pas avoir les mêmes règles déontologiques. Les banques ne sont pas tout à fait là pour financer des créations d’entreprise, il y a cependant des crédits spécifiques, mais attention, il faut savoir être certain de son modèle et penser au garde fou, c’est comme au casino : on ne joue pas avec de l’argent qui n’est pas à soi.

    Sur le code du travail je ne peux pas dicerter : un je ne le maitrise pas et d’autres part il a toujours sur évoluer et je pense qu’il n’a jamais été un frein historique dans notre économie. On peut penser le faire évoluer sans détruire. Par exemple quid du travail bénévole ?

    On peut aller piocher des éléments dans cette note orientée création d’entreprise.

  9. Damien,

    en effet, je ne me focalise pas sur les taux d’intérêts mais le problème est complexe à résoudre:
    – un élément de motivation des patrons est d’agir sur les taux. (facilement modifiable) et avec des retombées rapides
    – l’autre élément sont les taxes et charges diverses (process long et complexe)
    et le plus important:
    – l’état d’esprit des français: (difficilement modifiable , du moins en quelques années)
    il suffit de regarder l’angleterre.

    thomas.

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