29 mars 2024

Entreprendre : note ouverte pour une lettre ouverte

Suite à 2 notes, une sur les freins à la création d’entreprise et quelques réactions des déclarations sur les citoyens qui ont la volonté d’entreprendre autour du référendum, je vous propose de participer ouvertement à une note ouverte sur la création d’entreprise, le financement, l’emploi et l’activité en relation avec la création d’entreprise. L’objectif est qu’elle soit lisible par tous ceux qui chercheraient les fameuses pistes à suivre pour renverser la tendance négative de création d’emplois et si ils ne les trouvent pas on pourra leur envoyer.

Pour moi plus de créations d’entreprise = plus de contrats pour plein d’entreprises existantes, plus d’offres pour de nouveaux clients sur de nouveaux marchés = moins de jours fériés à rayer des calendriers, non ?

Si je prends le cas de Nathalie, et le cas de Brocanteo qui ouvre un 1er Mai, établit des contacts, travaille dès 6h du matin à chiner sur deux brocantes tous les dimanches et même le 1er Mai, contracte de nouveaux services, travaille à la maison ou à distance, pense travailler avec des personnes sans emploi, développe de nouveaux services et utilise les nouvelles technologies, fait participer un partenaire à son capital, etc… Il y a tellement de solutions à imaginer.

A nous de jouer, à vos claviers. Je passe le weblog en auto validation.

3 réflexions sur « Entreprendre : note ouverte pour une lettre ouverte »

  1. Plus de créations d’entreprise doit d’abord se traduire pas plus de demande sur le marché intérieur français. De nature, le français préfère épargner plutôt que dépenser, ce qui est difficile pour une activité nouvelle ou ancré dans les habitudes de la population. Ensuite plus d’entreprise, cela se traduit forcément par plus d’argent pour l’Etat qui peut le réinjecter dans l’économie ou permettre aux entreprises de payer moins de charges, ce qui favorise l’emploi. Car ne nous lurons pas : toutes les entreprises ne sont pas appelées à réussir et à s’installer dans la durée. Brocanteo est un concept qui peut durer car il s’appuie sur une « passion » et une « envie » de chîner et de trouver quelque chose de rare, d’inhabituel, d’exceptionnel.

    Mais bon, nous sommes en France, pays qui ne semble pas favoriser la création du capital au sens entrepreunarial. Les banques doivent intégrer la notion de risque liée à toute création d’activité et pousser les gens qui sont dans des impasses professionnelles à créer leur propre emploi. Il en va de même pour les institutions qui gèrent les chômeurs avec pour objectif de leur retrouver un emploi. Certes, trouver un emploi est facile (McDonals embauche tous les jours) mais trouver son emploi (et donc son utilité à la société) est plus difficile. La SARL à 1€, c’est bien mais il faut être plus audacieux, plus incitatif et plus ambitieux si l’on veut que la courbe su chômage baisse et que les gens préfèrent le travail aux ASSEDIC.

    Ensuite c’est une question d’état d’esprit et de prise de risque. Aujourd’hui, j’ai envie d’être mon propre patron dans un certain domaine mais je n’ai pas encore trouver le moyen d’y accéder. Dois-je avoir un gros héritage pour le faire? Non, mais je dois persevérer sur certains contacts pour y arriver. Nous sommes dans une société où certains services sont saturés et comme l’écrit Jean-Marc, il faut innover dans ce que l’on veut apporter aux gens. Cela ne peut se faire que dans le domaine des services ou de la profession libérale car l’industrie requiert des investissements très lourds. Mais bon, le premier pas est toujours le plus difficile …

  2. Je ne souhaite pas trop débattre du rôle des banques. Un crédit spécifique existe, pour la création et le développement des pme. De grandes banques sont partenaires et jouent le jeu. De plus sur des bases solides, les banques investissent, mais encore une fois elles ne sont pas là pour endetter leurs clients. A plus haut niveau que les TPME, le financement structuré et le private equitiy sont des sources intéressantes de développement des entreprises.

    En ce qui concerne l’ANPE, Nathalie a bénéficié d’un accompagnement structuré pour monter le dossier de création et un dossier ACCRE. Je ne dis pas que tous les chômeurs peuvent ou doivent créer une entreprise, je pense simplement que toute création créé ou consomme de la valeur et donc favoriser une succéssion de services et d’emplois, tout en diversifiant les offres.

    Si je reprends ce que tu disais : les français aiment épargner, ils aiment aussi payer moins d’imôt. Savais-tu qu’un investissement dans un pme est déductible à hauteur de 25 % des impôts ? Un effort serait intéressant. De même des fonds de placement dans les sociétés innovantes ont été créés et ont permis de payer moins d’impôts. Ce sont des pistes à développer, amplifier, et je pense de façon très concrète à un niveau local. Par exemple comment investir dans des sociétés de rénovation, batiment ?

    Le capital est une étape dans une entreprise, adminsitrative, le fonds de roulement en est une autre, quotidienne. La législation sur les facilités d’accès à des capitaux non intégrés à l’entreprise pourrait être allégée, notamment pour rémunérer les business angels ? D’ailleurs cela semble compliqué.

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