29 mars 2024

Boule de poil et machine a calins

Comme vous le savez, on a été rejoints par une sympathique boule de poils, un petit labrador noir, cachou, il avait 1 mois et demi à son arrivée. A la fois cadeau de noël responsabilisant pour mon fils et pour moi (ça fait juste trente ans que j’attends ça à cause de la série Belle et Sébastien), sa petite frimousse ne cesse de nous faire craquer. De toute petite panthère (très silencieux quand il fait des bêtises et que l’on avait du mal à voir dans l’obscurité) il a grandit, vite, beaucoup. Au passage j’ai appris qu’il est classé « chien de grande taille »…

Maintenant il attaque la fin de ses 4 mois et j’espère qu’il entrevoit des élans de sagesse, c’est magique de le voir réagir (un peu plus et un peu moins selon les situations) à un vocabulaire qui grandit. Cette boule de poils c’est aussi une fantastique machine à câlins, qui ne s’arrête jamais, qui sait parler pour les demander, nous coller pour toujours en avoir, dormir pendant des heures pour avoir les forces pour nous les soutirer ou les fournir sans retenue quand on le retrouve. C’est aussi une machine à émotions parce qu’il sort d’une semaine avec une sorte de plâtre au genou pour forcer le repos, c’est un grand sportif et il a eu un petit problème de croissance. Et c’est un grand bavard qui nous parle, à sa manière.

C’est aussi un redoutable chasseur, un chasseur de chaussons, de chaussures (surtout les miennes), de trucs qui bougent ou peuvent bouger, qui pendent (cable ipod/iphone). Bref ça apprend à ranger (depuis le matin ou je l’ai retrouvé se faisant les dents sur ma paire préférée de Weston que j’ai sauvé en la cirant 250 fois ensuite, je range/planque mes chaussures).

Mais aussi à l’extérieur, chasseur de branches et racines, de tout ce qui peut sentir bon, un prédateur de rosiers, fraises et framboises, lavande et menthe et un formidable « creuseur »… de pots, jardinières : un vrai amoureux de la terre nature. Que des bêtises. Je goûte à tout, même aux boules d’argiles, normal ça ressemble aux croquettes. Si il n’y avait que ça… les dents ça le travaille visiblement, il goûte vraiment à tout, tout ce qu’il ne faut pas ou que l’on n’aurait pas imaginé (chaises en fer, escalier en bois, moquette, tapis…).

Et si je vois un chat marcher sur un petit muret alors j’essaye de faire pareil mais je me gauffre (et me fais mal).
Et je découvre la glycine, je goute, miam. Sur le coup de la disparition d’un rosier j’avoue que j’en suis encore étonné, un mètre de haut, plein d’épines : je n’ai retrouvé qu’un cratère et un bout du tronc avec le début des racines…
Et jouer avec les chaussettes ? J’adore, surtout et uniquement à partir de 6h30, on a du mal à 6h30.
Et se glisser en dessous le lit de la chambre ? génial, à partir de 7h, c’est un message.
Et se glisser en dessous le lit de la chambre dans laquelle je n’ai pas le droit de rentrer ? génial, et uniquement à partir de 7h30, c’est un message de rappel et j’écoute la radio avec vous.
Et pleurer parce qu’il n’arrive plus à se glisser sous le lit de la chambre ? et oui, je grandis, c’est trop dur.
Et essayer (dix mille fois de suite, au bout d’un moment j’aurai le droit) d’avoir une place sur un canapé ? Non, pas le droit, bon je réessaierai demain.

Pas d’ennui possible. Je serai que ce ne sera pas un super gardien, mais ce sera un super compagnon. Dès qu’il est plus sage on tente un stage à la boutique. Cela fera une super mascotte.

Là ? il me colle chauffe les pieds chaussettes :-)

Ps : que de plaisir à le penser collectivement et l’écrire ce post !

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