28 mars 2024

MacOS, Windows Vista, ou… Linux ? Choix = Risque ?

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Quelques mots clés qui pour moi évoquent une sorte de risque de position pour MacOS X par rapport à Linux, tous les Linux, surtout ceux qui sont (de plus en plus) utilisables par n’importe qui (Cd, clé usb) et même Windows tant on n’utilise moins les technos de l’os mais plus des applications que l’on retrouve un peu partout. Même si aujourd’hui on ne peut acheter un Mac (à part d’occasion) sans une licence de MacOS X / ilife / iTunes / Quicktime, serait-il possible que Windows ou Linux deviennent des autres choix d’OS par défaut sur Mac, prêt à « masquer » MacOS ?

Et vous qu’en pensez-vous ? A faire du « Linux payant » et ne se comparant qu’à Vista tout en « puisant » régulièrement dans les projets open source linuxisant, est-ce que les équipes d’Apple prennent un risque à voir un contre courant de leurs clientèles aller vers du Linux une fois qu’il y aura un (vrai) Linux aussi facile à utiliser qu’un MacOS ? D’ailleurs Apple, pas bête, n’a jamais porté Quicktime sur Linux… comme quoi…

Marketing et Stratégie, le tout dans un mouchoir de poche de part de marché et l’ombre du vrai choix par défaut, windows.

8 réflexions sur « MacOS, Windows Vista, ou… Linux ? Choix = Risque ? »

  1. Bonjour,
    voici un copier-coller d’une news de Vincent Hermann pour PC Impact, inspirée d’un article du Guardian, qui confirme que la question est plus que jamais d’actualité.

    Apple : quand des fans s’en vont vers Ubuntu

    L’histoire d’Apple est avant tout celle d’un constructeur, d’un vendeur de matériel. Si MacOS, au fur et à mesure des versions s’est amélioré, il a longtemps été considéré comme un simple accompagnement.

    Pourtant, depuis l’arrivée de MacOS X, dès la première version, les choses ont assez brusquement changé. Brusquement pour le paysage logiciel, certes, car l’accouchement ne s’est pas fait sans douleur. La différence est qu’aujourd’hui, les acheteurs de machines Mac le font autant pour le matériel que pour le système d’exploitation.

    Parmi les inconditionnels de la marque, il existe au moins deux personnes connues. La première, Cory Doctorow, écrivain et coéditeur de Boing Boing, était même du genre à montrer clairement ses préférences, en se faisant tatouer notamment sur son bras le logo de la firme. En cas de défection, il pourrait toujours dire qu’il avait un goût particulier pour les pommes. Ou éventuellement ressortir le coup de la coopérative fruitière de Forrest Gump.

    Doctorow explique que pour sa part, même si les machines d’Apple présentent un design qui les différencie, la technologie qui les alimente est en tout point similaire à ce que peut vendre Lenovo par exemple. Les machines Apple sont plus chères (encore que ca dépend de quoi l’on parle), ce qui peut être « rassurant » pour certains.

    L’autre grand fan d’Apple est Mark Pilgrim, célèbre développeur notamment connu pour son travail sur le langage Python. Grand avocat du logiciel libre, Pilgrim explique qu’en ce qui le concerne, c’est la politique pro-DRM et les formats propriétaires des logiciels Apple qui l’exaspèrent quelque peu. Pour son utilisation personnelle, il précise que les logiciels open source font mieux que ceux d’Apple.

    Les deux hommes ont décidé de migrer vers Ubuntu, et ils ne s’en sont pas cachés. Une migration facilitée par l’interface d’Ubuntu, car Gnome ressemble pour eux à l’interface de MacOS Classic. Ils ne sont même pas passés par la case « Achat d’un Mac Intel », et Pilgrim a investi dans une machine IBM, Docotorow dans un Lenovo.

    Rappelons tout de même à tous ceux qui auraient bien peu suivi l’actualité qu’Ubuntu est le nom d’une distribution GNU/Linux dont le succès croissant est principalement dû à une installation simple, de bonnes performances et une prise en main rapide. La communauté, très active, joue également un rôle important dans ce succès.

  2. Je pensais surtout à une situation où Apple ne serait pas rattrapé sur le design et pas trop « dépassé » sur le domaine des prix ET où les utilisateurs feraient un autre choix qu’un système payant à mettre à jour et se tourneraient vers des solutions libres SUR le Mac, en remplacement de MacOS. Depuis Janvier le parc des Mac se modifie à grande vitesse (c’est S. Jobs qui le dit) et peut créer cette situation dans un an, le jour où Leopard devra être acheté pour mettre à jour ces machines.

  3. De mon point de vue (aspect commercial) c’est une question de cible : aujourd’hui le public d’Apple est un public de niche, c ‘est à dire demandeur, acceptant de le prix (quelqu’il soit) et ça marche (bien ?)

    Si demain Apple décide de sortir de la niche et de concurencer directement Microsoft Windows et d’avoir une attitude grand public (de masse), ce qui semble être le cas, surtout avec toutes ces comparaisons « je fais mieux que l’autre », il faudra alors revoir certains choses :

    1) le prix, élément déterminant
    2) un aspect que tous mes clients me demandent, « le confort/l’encombrement » : une machine simple qui soit très compact (fini le meuble dédié à l’ordinateur) donc sur ce point Apple semble très bien placé
    3) dernier aspect important la compatibilité avec les PC, et là je reviens à la question de JMO, et je pense que plus Apple se rapprochera de Windows mieux se sera (dans cette optique stratégique) Toutes ses applications « concurentes » sont un bien mais il y a un point qui semble être oublié c’est la compatiblité des périphériques, le switcher ou « le testeur » (celui qui à 1 PC et 1 Mac) ne veut pas acheter deux fois les mêmes produits. Là il y a encore du retard (webcam)

    Ce qui fait la différence majeure aujourd’hui c’est la simplicité, comparez Outlook et iCal (!)

  4. Vu les stats présentées par S.Jobs lors du Keynote on sent qu’Apple sort de son marché de niche et gagne des parts de marché dans le domaine des petites entreprises, des professions libérales, des entrepreneurs etc… car ce sont de nouveaux clients et les marchés historiques de niche du Mac n’ont pas cette croissance.

    Ce « petit monde » bascule pour des raisons évidentes de mix entre fonctionannalités, intelisation, prix, design, encombrement, faibilité légendaire (après les essuyages de plâtre et coups de gueule forumiens des braves) ET par la démonstration d’iPod / iTunes (le fameux effet halo).

    Et il faut s’occuper de ce petit monde, pour qu’il ne rebascule pas en faisant fonctionner plus son windows que le MacOS, sinon à quoi ça sert d’avoir protégé MacOS de s’installer sur les PC.

  5. En même temps je suis bien content que les nouveaux utilisateurs puissent faire fonctionner tout ce qu’ils veulent sur Mac, j’ai toujours été un partisan de ces solutions. Il faut juste que MacOS évolue constamment pour prendre en compte les besoins de ces nouveaux utilisateurs pour balayer les idées reçues.

  6. Le non portage de Quicktime vers Linux est avant tout technique, en effet quicktime pour windows est un port d’une bonne partie des toolbox MacOS.

    Les gens veulent quelque chose qui fontionne sans avoir a depatouiller XXX fichiers, pour l’instant Linux et autres U*x gratuit ne sont pas du tout a la hauteur.

  7. le plus flagrant c’est la non compatibilité des imprimantes et c’est le produit acheté en n°2 après la machine

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